Uncategorized

Table ronde : « Les chercheurs doivent-ils sortir de leur tour d’ivoire? »

 

Jeudi 28 novembre, Musée de la civilisation, Auditorium Roland Arpin, 17 h 30 – 18 h 30. Entrée libre.

Activité organisée par l’Agence Science-Presse à l’occasion de ses 35 ans, avec Yvan Dutil, astrophysicien engagé et communicateur scientifique, Cyrille Barrette, professeur retraité en biologie de l’Université Laval et Lyne Morissette, professeure en écologie marine à l’Université du Québec à Rimouski.

L’implication sociale du scientifique ne fait pas l’unanimité, en partie parce que le rôle du scientifique n’est pas toujours bien compris du public, mais aussi parce que beaucoup de gens ont des définitions différentes de ce qu’est une « implication sociale ».Nous n’avons pas la prétention d’offrir une définition, mais à travers notre lunette de média qui fête ce mois-ci son 35e anniversaire, nous avons accumulé une impressionnante liste d’exemples et de contre-exemples.Alors que pour certains chercheurs, une implication sociale se résume à faire une communication dans un congrès ou à accorder une entrevue de temps en temps à un média, l’émission Je vote pour la science, consacrée aux liens entre science et politique, a vu défiler à elle seule depuis 5 ans des gens qui, depuis les murs de l’université, défendent le concept de gouvernement ouvert, une agriculture urbaine, une science moins orientée « profit »… ou, à l’inverse, le développement d’une fibre entrepreneuriale chez leurs étudiants. D’autres aussi qui, forts d’une formation en science qui les a conduits ailleurs, dénoncent notre dépendance au pétrole, la pauvreté chez les enfants ou le droit à mourir dans la dignité. Et d’autres enfin, qui descendent dans la rue pour dénoncer les coupures du gouvernement Harper. À l’heure où les enjeux sociaux relèvent souvent de la science, quelle est la place des chercheurs? Devrait-on les inciter à davantage intervenir sur la tribune publique? En se prononçant sur ces enjeux, « sacrifient-ils leur objectivité »? La discussion est lancée!

L’Agence Science-Presse est une agence de presse québécoise fondée le 21 novembre 1978 afin d’alimenter les médias sur les sujets scientifiques et technologiques. Entreprise à but non lucratif, elle est la seule agence de presse scientifique au Canada et la seule de toute la francophonie qui s’adresse aux grands médias plutôt qu’aux entreprises. Elle fête cette année ses 35 ans d’existence.

Table ronde : « Éthique du care : Quelle place occupent la dignité humaine et le respect de l’autonomie dans l’acte de soigner? »

 

Jeudi 28 novembre, Musée de la civilisation, Auditorium Roland Arpin, 13 h 30 -14 h 30. Entrée libre.

Table ronde organisée par la Faculté des sciences infirmières (FSI) de l’Université Laval, avec Mireille Lavoie, professeure titulaire à la FSI (Université Laval), Danielle Blondeau, professeure associée à la FSI (Université Laval) et Thomas De Koninck, professeur titulaire à la Faculté de philosophie (Université Laval).

Évoquer l’éthique du soin fait nécessairement référence aux notions de la dignité humaine et du respect de l’autonomie. « Quelque chose est dû à l’être humain du seul fait qu’il est humain », a écrit avec justesse le philosophe Paul Ricoeur (1988). Aussi, la reconnaissance de cette « exigence plus vieille que toute formulation philosophique » (Ricoeur, 1988, p. 235-36) est de toute époque. L’éthique du soin consiste ainsi d’abord à accueillir l’autre dans toute sa dignité. Mais c’est également assurer le respect de l’autonomie d’une personne, c’est-à-dire son désir de tracer son devenir et d’affirmer son identité jusqu’à la fin de sa vie. Les soignants sont ici invitées à amoindrir les « pertes » ressenties face à l’exercice de l’autonomie qui entrainent parfois de la détresse, de la souffrance et qui porte atteinte à la dignité humaine. Ils doivent soutenir l’expression d’une autonomie souvent fragilisée, mais encore porteuse de sens. L’autonomie se révèle alors à travers un « être-avec-l’autre ». Paradoxalement, certaines situations cliniques soulèvent des enjeux en lien avec la dignité et l’autonomie, qui sont susceptibles de menacer l’éthique du soin.  En ce sens, quelques exemples seront finalement présentés et discutés à la lumière des principes éthiques qui doivent guider le soin de l’autre. On pense par exemple aux situations faisant référence aux refus de traitements, au droit à la vérité, ou encore au soulagement de la souffrance en fin de vie.

Table ronde : « Culture scientifique et pensée critique au cégep »

 

Jeudi 28 novembre, Musée de la civilisation, Salon des visiteurs, 17 h 15 – 18 h 15. Entrée libre

Avec Marie-Claude Bernard, professeure, Faculté des sciences de l’éducation (Université Laval) ; Nicolas Faucher, professeur de biologie au cégep Limoilou et Daniel Jacques, écrivain et philosophe, conseiller à la recherche, Service de soutien à l’enseignement et à l’apprentissage du Cégep Garneau.

Comment transmettre, au cégep, non seulement le désir d’étudier en sciences, mais celui de comprendre les sciences, leur histoire, leur rôle dans la société, leur impact sur le monde d’aujourd’hui et les enjeux éthiques et sociaux que soulèvent les innovations ? Comment, tout en formant les cégépiens aux sciences, cultiver chez eux une pensée critique constructive qui leur permettra d’apprécier de manière responsable les différentes possibilités de la recherche scientifique d’aujourd’hui?

 

Table ronde : « Les conseils de quartier de Québec ont 20 ans! »

 

Jeudi 28 novembre, Musée de la civilisation, Exposition Le Temps des Québécois, 19 h – 20 h. Entrée libre.

Animée par François Demers, professeur titulaire au Département d’information et de communication (Université Laval), avec la participation, de Winnie Frohn, professeure, Département d’études urbaines et touristiques (UQAM), Réjean Lemoine, historien et chroniqueur urbain et Mireille Bonin, membre du conseil de quartier St-Jean-Baptiste.

Les conseils de quartier ont été créés en 1993 par l’administration du maire Jean Paul L’Allier. Ils font partie depuis 20 ans  des instances et mécanismes de consultations inscrits dans la politique de consultation publique de la Ville de Québec. photo_1438994_article_largeD’où est venue l’idée à la base de cette innovation sociale majeure et durable, qui a influencé d’autres villes dans le monde? Quel a été leur apport à la démocratie municipale pendant ces 20 ans ? Comment ont-ils contribué aux affaires publiques de Québec? Venez en discuter avec des pionniers et une membre très active d’un conseil de quartier d’aujourd’hui.

À lire, pour en savoir plus : Le cheminement du projet de conseils de quartier à Québec (1965-2006)Un outil pour contrer l’apolitisme municipal ?, par Laurence Bherer professeure de science politique à l’Université de Montréal.

Cette table ronde sera suivie d’une table ouverte (café philosophique) sur le thème “Science et urbanité”, animée par la coopérative de philosophes Antidoxe. Pour en savoir plus et vous pré-inscrire à la table ouverte, c’est sur cette page.

Table ronde : « La technologie, ma ville et moi »

Jeudi 28 novembre, Musée de la civilisation, exposition Une histoire de jeux vidéo, 18 h – 19 h 30

Table ronde animée par Stéphane Roche, professeur titulaire, Département des sciences géomatiques (Université Laval), avec Michel Després, candidat à la maîtrise en sociologie, Girba-École d’architecture (Université Laval), Geoffrey Edwards, professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en géomatique cognitive, Jonathan Parent, Fondateur, conseiller en stratégies numériques chez numadn et directeur général de Québec numérique, Dave Pelletier, directeur général de ZAP Québec et Élise Rousseau, Pyromane de l’esprit, Les Inspirés.

Utiliser son téléphone intelligent ou sa tablette pour retrouver son chemin avec Google Map, communiquer sa position à ses amis Facebook, conseiller un café ou un restaurant sur Foursquare, payer son stationnement, régler ses achats à la pharmacie du quartier ou encore jouer à découvrir l’histoire et le FreeGreatPicture.com-3877-fantasy-landscapepatrimoine du vieux Québec. C’est déjà notre quotidien. Mais demain, les objets du mobilier urbain nous parleront, les espaces intelligents nous reconnaitront et réagiront spontanément à notre présence et à notre identité numérique. Les participants de la table ronde vous invitent à venir discuter avec eux des défis et des risques de la ville intelligente.

Ciné-débat : Intouchables et débat sur le métier de soignant

 

Jeudi 28 novembre, Musée de la civilisation, Auditorium 2, 17 h – 19 h 30. Entrée libre.

Activité organisée par la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval et animée par Nicolas Vonarx, directeur du programme de doctorat en santé communautaire.

La diffusion du film « Intouchables » permettra de discuter du soin à la personne dans ce qui la préoccupe et la caractérise. Avec son contenu, ce film grossit une expérience de santé et montre des gestes qui y correspondent, nous permettant ainsi de constater que le soin ne se présente pas toujours là où on le suppose, et qu’il y a des soignants qu’on ignore souvent, et qui manquent encore de reconnaissance.

Synopsis du film Intouchables (2012)

Confiné à sa chaise roulante depuis un accident de parapente, Philippe, un riche Parisien amateur de musique classique,

engage Driss, un jeune Noir venu des banlieues, pour lui prodiguer au quotidien les soins dont il a besoin. Forcé d’accepter l’emploi, Driss ne se croit pas capable de prendre bien soin de Philippe, mais il refuse de le prendre en pitié malgré son handicap. L’insolence de Driss est rafraîchissante pour Philippe et leur relation se transforme rapidement en amitié. Philippe peut enfin s’amuser un peu et reprendre goût à la vie. Peut-être même jusqu’à rencontrer une femme…

 

Table ronde : « Femmes, université et science : où en sommes-nous? »

 

Jeudi 28 novembre, Musée de la civilisation, Auditorium Roland-Arpin, 19 h – 20 h 15.

Cette table ronde réunira MmesSophie D’Amours, vice-rectrice à la recherche et à la création (Université Laval), Claire Deschênes, professeure de génie mécanique (Université Laval) et Laurin Liu, Députée fédérale, Rivière-des-Mille-Îles. Elle sera animée par M. Thierry Belleguic, professeur titulaire à la Faculté des lettres et des sciences humaines et conseiller spécial à la culture, Cabinet du Recteur (Université Laval).

Alors que le nombre d’inscriptions féminines se multiplie dans certaines facultés, notamment en droit et en médecine, elles restent très minoritaires dans157831061 les facultés de sciences et de génie, malgré de nombreux plans d’action et campagnes de promotion. Pourquoi ? Quelles stratégies seraient les plus efficaces pour contrer ce phénomène ? Comment les universités et la politique scientifique du Québec pourraient-elle instaurer une égalité entre hommes et femmes dans la recherche?

Table ronde : « Le jeu sérieux peut-il rapprocher la science de la société ? »

 

Jeudi 28 novembre, Exposition Une histoire de jeux vidéo, Musée de la civilisation, 20 h – 21 h

Cette table ronde sera animée par Nicola Potvin, Directeur projets stratégiques pour la Boîte à science, avec Margarida Romero, Professeure adjointe, Faculté des sciences de l’éducation (Université Laval),  Sylvie Daniel, Professeure titulaire, Département des sciences géomatiques (Université Laval) et Sylvie Barma, Professeure agrégée, Faculté des sciences de l’éducation (Université Laval).

Table ronde : « Notre société est-elle trop médicalisée? »

 

Jeudi 28 novembre, Musée de la civilisation, Auditorium Roland Arpin, 20 h 30 – 22 h. Entrée libre.

Table ronde animée par Mme Clémence Dallaire, doyenne de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval, avec le Dr Fernand Turcotte, professeur émérite de la Faculté de médecine de l’Université Laval, et Bernard Roy, professeur titulaire à la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval.

Cette table ronde sera précédée de la lecture publique de l’acte 2 de Knock ou le triomphe de la médecine (1923, Jules Romains), par des élèves en théâtre-études du centre d’art La Maison jaune (sous la direction de Mme Ghislaine Vincent) et de l’école secondaire Cardinal-Roy.

 L’argument de la pièce Knock ou le triomphe de la médecine

C’est tout à la fois l’histoire d’un trompeur trompé et surtout la rapide accession d’un canton à “l’existence médicale” grâce au génie d’un médecin mâtiné d’homme d’affaires avisé et entreprenant. Le Docteur Parpalaid, qui, pendant les vingt-cinq ans de son séjour à Saint-Maurice, n’a pas cru à la médecine ni fait fortune, vient de gruger le Docteur Knock en lui vendant un cabinet sans clientèle (acte I). Ce dernier personnage, joignant la ferveur du missionnaire à l’énergie de l’homme d’action, spécule sur la peur de la maladie et révèle le besoin de se soigner à la population du canton en commençant par une consultation gratuite le jour du marché (acte II). knock-largeTrès vite on accourt pour se faire examiner. Le Docteur Knock qui a su fédérer les intérêts du pharmacien, de l’instituteur, de l’hôtelière, a assuré la fortune de ses alliés, mais sa vraie passion, c’est la volonté de puissance. Au bout de trois mois, il peut montrer au Docteur Parpalaid un paysage “tout imprégné de médecine” sur lequel il règne sans partage. Le Docteur Parpalaid finit par le consulter pour lui-même (acte III). Ainsi la minable escroquerie de ce petit docteur de campagne met-elle en valeur les talents de Knock qui, rapidement, a su assurer “le triomphe de la médecine”.

Pour en savoir plus sur la surmédicalisation au Québec :

« Les Québécois surmédicalisés », article paru dans Le Soleil, novembre 2012.

Kiosque : « Je suis capable », un programme de sensibilisation aux sciences dans l’Est du Québec

 

Jeudi 28 novembre, Musée de la civilisation, Hall, 17 h -21 h. Entrée libre.

Le Carrefour des sciences et technologies de l’Est du Québec propose un atelier de démonstration scientifique donnés par deux étudiants en génie de l’UQAR (Université du Québec à Rimouski), Zoé-Lise Deck-Léger et Rhanem Jbilat. Ces ateliers font partie du programme « Je suis capable », mis sur pied par le Carrefour à l’intention des élèves de 4ème, 5ème et 6ème  années du primaire vivant dans des zones rurales défavorisées, peu exposés au contexte scientifique et qui connaissent de hauts taux de décrochage scolaire (75% des garçons dans un des villages par exemple). Ceux qui persévèrent s’orientent rarement vers les sciences et technologies (S&T).
 
Grâce à ce programme, durant 3 ans, les jeunes et leurs enseignanEts vivent 24 journées de S&T, conçues et animées par des scienCapture conf de presse ateliertifiques (souvent des étudiantEs en S&T qui deviendront pour eux des modèles et des mentors) de l’université, du collège, de  l’entreprise et du loisir. Chaque journée s’intègre dans un cycle de 5 semaines de préparation puis de suivi, dans lequel interagissent élèves, animateurs-mentors et enseignants.
 
Dans des ateliers concrets, ludiques et interactifs, les élèves expérimentent les S&T, explorent les carrières qui s’y rattachent, dans des lieux de science souvent inconnus et/ou perçus comme  inaccessibles. Leurs enseignants perfectionnent leurs connaissances et leurs outils pédagogiques.
 
La sensibilisation des parents et du milieu par les jeunes et les organisateurs du programme crée à son tour une ouverture des adultes vers ces domaines et des dispositions pour encourager les jeunes dans ce programme.

Ce kiosque est organisé par Mme Roselyne Escarras et Mme Jeannine Bérubé.

Pour en savoir plus, contactez Mme Roselyne Escarras à carrefour.st@uqar.ca.